mardi 6 mai 2014

Les structures d'aides à la personne.

Encore du négatif... En fait, je tenais à vous faire part de mon expérience sur mes différents contacts avec ceux-ci. Cependant, je tiens à préserver l'anonymat des organismes. Je parle de certains fameux numéros, censés écouter, soutenir, et aider la personne. S'ils remplissent admirablement leur rôle, voici ce que je pense être en mesure de pouvoir leur reprocher :

-la "froideur" dont ils font parfois preuve. En effet, lorsqu'une personne est en détresse, ils traitent toujours le problème avec bien trop de recul. Si l'objectivité est indispensable pour trouver une solution aux problèmes, une écoute avec compassion est à mon avis beaucoup plus humaine que cette "froideur" caractéristique de plusieurs de ces points d'écoute auxquels j'ai pu être confronté.

-Le renvoi vers d'autres services. Typique dans certaines structures pour des problèmes d'ordre administratif en France, il est regrettable de constater qu'on peut très bien se retrouver à se faire renvoyer vers un autre secteur, et ce, même si ceux qu'on appelle possèdent un site web et où on nous donne malgré tout les clés en main pour régler notre problème. C'est peut-être pas très clair, donc je reformule : On se rend sur le site. On appelle un conseiller. On lui demande conseil à propos d'un sujet spécialisé, il nous répond qu'il faut voir ça avec un autre numéro, alors que les solutions sont présentées sur leur site !

-L'obligation d'appeler pour traiter les informations. C'est quelque chose de vraiment dommageable, parce qu'un jeune adolescent très introverti pourra craindre de parler de ses problèmes au téléphone et pourrait se sentir plus à l'aise à l'écrit. Résultat : si le jeune ne souhaite pas un contact téléphonique, c'est comme si l'organisme ne servait à rien, puisque rien ne peut être fait, c'est donc comme s'il n'existait pas !

Pour conclure, voici ce qui, à mon sens, pourrait être utile de mettre en place :

-éviter de culpabiliser l'interlocuteur(autre chose que j'ai la sensation que les organismes peuvent régulièrement faire...une intuition, d'après les contacts téléphoniques que j'ai pu avoir avec les numéros...)

-prendre réellement le problème en charge lors de l'écoute, pas forcément par le biais d'un suivi régulier, mais donner le protocole à suivre soit par e-mail soit par téléphone, les différentes solutions envisageables aux problèmes rencontrés, les ressources internet, et l'orientation vers des structures spécialisées avec qui ils sont régulièrement en contact afin d'éviter l'effet "déplacement du problème", qui consiste à envoyer une personne au guichet A pour la renvoyer au B pour l'envoyer au C pour la renvoyer au B et ainsi de suite...).

-Permettre le traitement des informations par écrit et intervenir auprès d'un tiers si besoin, les jeunes ayant beaucoup de mal à se mettre en capacité de "parler", alors qu'il s'agit de la solution.

-Communiquer avec compréhension et objectivité à la fois, puisqu'il est visiblement important de garder une certaine distance, donc sans chercher à mettre le doigt sur les responsabilités de l'interlocuteur, à moins d'être très adroit et d'émettre non pas une affirmation, mais des questionnements biaisés. La réflexion personnelle permet toujours de mieux comprendre, et le contact et la confiance en seront d'autant plus facilités, qu'en se montrant direct avec une personne en détresse.


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Ce que je leur reproche et les solutions se situent ci-dessus, maintenant je ne connais que l'avant du décor, pas les coulisses. Peut-être que c'est l'horreur dans les coulisses et que le travail à l'avant du décor en pâtit, mais en tant qu'interlocuteur, je viens de donner mon avis, et mon opinion personnelle ne sera jamais le fruit d'une vérité absolue, mais représente seulement ce que je pense. Peu importe ce que l'on pense, on peut tous se tromper sur tout... Si je mets ce petit texte en-dessous, c'est afin d'éviter que cet article soit mal pris...


lundi 5 mai 2014

(SPOIL Amazing Spiderman 2 )Le harcèlement dans les films.

Si je viens aujourd'hui parler, de harcèlement scolaire dans les films, en voici l'unique raison : hier, j'ai vu The Amazing Spider-Man 2. Et donc, j'ai été agréablement surpris lorsque j'ai pu entrevoir une scène sur des brutes qui s'en prenaient à un autre enfant. Cela voudrait donc dire que le harcèlement scolaire, fait désormais partie intégrante du décor cinématographique ? Bonne nouvelle, ça peut être une forme de prévention et de sensibilisation au harcèlement scolaire, même si les enfants ou adolescents sont souvent peu friands de recevoir une certaine morale... et même si heureusement, il ne s'agit pas du fond du film. Là où j'ai vite déchanté, c'est que j'ai compris qu'encore une fois, même si les films peuvent être souvent remplis de clichés, j'ai été déçu du fait de voir un enfant avec des lunettes.

En quoi avoir des lunettes serait source de harcèlement ? Pourquoi ne pas avoir plutôt mis un enfant "classique" ? En effet, le problème avec ce cliché inséré dans le film,  c'est qu'il véhicule le message qu'en étant victime, on est toujours plus ou moins responsable des agressions des autres. Je ne sais pas forcément si c'était une bonne idée de rédiger ma pensée à propos d'un film et de ce qu'il contient en rapport avec le sujet du harcèlement, mais comme ça m'avait interpellé, j'ai décidé de m'en inspirer pour produire ce petit article. S'il s'agissait uniquement d'un arrière-plan du film, et si c'est un point positif, il aurait peut-être été bien d'aller jusqu'au bout, et de montrer à l'écran qu'il aurait pu être accepté de ses camarades, ou au moins, qu'il apprenne quelques trucs qui auraient pu l'aider à se défendre ou tout du moins se faire respecter. J'ai bien aimé le fait qu'ils placent ce genre de scènes au milieu du scénario, et je peux comprendre qu'ils n'aient pas cherché à le compléter, mais je pense également qu'il faut faire attention lorsque l'on souhaite diffuser un message implicite/subliminal.

A vos avis ! ;)